Julio Le Parc
Julio Le Parc né en Argentine en 1928, arrive en France en 1958 suite à l'obtention d'une bourse d'étude. Il s'installe à Paris où il réside encore aujourd'hui. Rapidement emmené par les artistes qu'il rencontre à son arrivée il s'éloigne de la peinture figurative pour se tourner vers l'abstraction géométrique et la mise en œuvre de sculptures perceptives. Le mouvement, la lumière et la couleur deviennent les éléments fondamentaux de ses recherches.
Au début des années 1960 il cofonde le G.R.A.V. (Groupe de recherche d'art visuel) avec François Morellet, Francisco Sobrino, Horacio Garcia Rossi et Yvaral. Une période d'échanges et d'intenses expérimentations durant laquelle s'invente "l'art cinétique". Pour le groupe, le spectateur ne doit pas être considéré comme un élément passif recevant les œuvres d'art comme des éléments créés par la figure toute puissante de l'artiste mais au contraire il doit être en interaction avec celles-ci.
La première exposition personnelle de Julio Le Parc se déroule en 1966 à New-York, il gagne le cette même année le Grand Prix de la peinture à la Biennale de Venise. Il fait alors partie des piliers de la Galerie Denise René.
Son engagement durant le soulèvement de 1968 et sa participation active aux ateliers populaires pour la réalisation d'affiches revendicatives mène à son expulsion de France. Un comité de soutien formé par certains artistes et intellectuels permet son retour quelques mois plus tard. C'est en dehors de la France qu'il connait le succès jusqu'à sa participation à l'exposition Erre, variations labyrinthiques au Centre Pompidou Metz en 2011 et surtout à la grande rétrospective que lui consacre le Palais de Tokyo en 2013.
Il est représenté en France par la galerie Emmanuel Perrotin.